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Publié le 30 Mars 2025
Depuis le 1ᵉʳ juillet 2024, la réglementation encadrant le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a connu une évolution majeure avec l’extension de la certification pour l’audit énergétique, particulièrement appliquée aux maisons individuelles. Cette réforme, qui s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique, impose désormais aux diagnostiqueurs immobiliers de renforcer leurs compétences à travers une formation intensive et des évaluations rigoureuses. L’objectif est de garantir une expertise pointue pour des diagnostics plus fiables et ainsi offrir aux particuliers une vision précise de la performance énergétique de leur habitat. Un contexte réglementaire renforcé La mise en œuvre de ces nouvelles exigences s’appuie sur le décret n°2023-1219 du 20 décembre 2023 et sur l’arrêté publié le 1ᵉʳ juillet 2024. Ces textes réglementaires visent à améliorer la qualité des audits énergétiques réalisés sur les maisons individuelles, en imposant des critères stricts de formation et de certification. Le renforcement des compétences des diagnostiqueurs s’inscrit dans une démarche globale de modernisation des outils d’évaluation énergétique, afin de répondre aux enjeux environnementaux actuels et futurs. L’extension de la certification DPE pour l’audit énergétique Désormais, pour être autorisés à réaliser des audits énergétiques, les professionnels doivent obtenir une extension de leur certification DPE. Ce nouveau cadre de certification repose sur plusieurs volets essentiels : • Formation approfondie : Les diagnostiqueurs doivent suivre une formation spécifique de 15 jours. Ce programme intensif combine des enseignements théoriques et des sessions pratiques, permettant aux professionnels d’acquérir une compréhension complète des techniques d’audit énergétique et des dernières innovations en matière d’évaluation de la performance des bâtiments. • Examen théorique et pratique : À l’issue de la formation, les candidats doivent réussir deux examens. Le premier, un examen théorique, évalue leur capacité à assimiler les notions techniques et réglementaires. Le second, un examen pratique, consiste en la réalisation d’un audit sur le terrain, garantissant ainsi que les compétences acquises puissent être appliquées dans des situations réelles. • Mise en application continue : Une fois la certification obtenue, les diagnostiqueurs doivent participer à des formations continues, avec notamment une journée annuelle de mise à jour des connaissances. Cette exigence vise à maintenir un haut niveau de compétence et à s’assurer que les professionnels restent au fait des évolutions technologiques et réglementaires. Les difficultés d’obtention de la certification L’obtention de cette nouvelle certification n’est pas sans difficulté. Les exigences en termes de formation et d’examens représentent un investissement conséquent, tant sur le plan temporel que financier. En effet, les diagnostiqueurs doivent consacrer quinze jours intensifs à une formation qui combine théorie et pratique, et se préparer à des épreuves rigoureuses qui mettent à l’épreuve leur expertise et leur capacité d’adaptation sur le terrain. Ces contraintes ont suscité des interrogations et des inquiétudes au sein de la profession, certains professionnels craignant que la complexité de la nouvelle certification ne freine l’accès à certains opérateurs moins bien outillés. Cependant, malgré ces obstacles, les trois opérateurs du groupe ABC Diagnostic ont su relever le défi. Grâce à une organisation minutieuse et à une volonté affirmée de se conformer aux nouvelles exigences, ils ont non seulement surmonté les difficultés liées à la formation et aux examens, mais ont également démontré une capacité d’adaptation exemplaire dans un contexte réglementaire en évolution. Le succès de ces trois opérateurs souligne que, bien que l’accès à la certification soit exigeant, il reste accessible à ceux qui investissent dans la qualité et la rigueur de leur démarche professionnelle. Leur réussite apporte également une crédibilité renforcée à leur expertise, ce qui constitue un atout majeur dans un secteur où la confiance des particuliers et des institutions est primordiale. Les enjeux pour les diagnostiqueurs et le secteur immobilier Cette réforme représente un tournant pour l’ensemble du secteur du diagnostic immobilier. Les diagnostiqueurs doivent désormais non seulement maîtriser les techniques classiques d’évaluation, mais aussi intégrer de nouvelles méthodes d’audit énergétique. La montée en compétences exigée par la certification permet d’améliorer la qualité des diagnostics et de fournir aux propriétaires des informations plus précises pour orienter leurs travaux de rénovation énergétique. En parallèle, cette évolution contribue à renforcer la crédibilité du DPE en tant qu’outil indispensable pour la transition énergétique, en garantissant que les évaluations reposent sur des bases solides et scientifiquement éprouvées. Du côté des propriétaires, ces audits énergétiques revêtent une importance stratégique. Dans un contexte où la valorisation du patrimoine immobilier passe de plus en plus par la performance énergétique, disposer d’un diagnostic fiable permet de mieux planifier les travaux de rénovation et de bénéficier d’aides financières spécifiques. La rigueur de la nouvelle certification offre ainsi une garantie supplémentaire quant à la qualité des audits, tout en incitant les propriétaires à investir dans des solutions visant à réduire leur empreinte carbone. Perspectives d’évolution et impact sur la transition énergétique À plus long terme, l’extension de la certification DPE pour l’audit énergétique pourrait servir de modèle pour d’autres secteurs liés à la performance énergétique. En imposant des standards élevés de formation et d’expertise, le dispositif encourage l’ensemble des professionnels à évoluer et à s’adapter aux défis posés par la transition énergétique. Cette dynamique d’amélioration continue est d’autant plus nécessaire que les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants. La réussite des opérateurs comme ceux d’ABC Diagnostic montre qu’il est possible de conjuguer exigences réglementaires et développement professionnel. En relevant les défis imposés par la nouvelle certification, ils contribuent à instaurer un climat de confiance dans le secteur et à promouvoir des pratiques plus rigoureuses. Par ailleurs, l’essor des audits énergétiques permet d’envisager une réduction significative de la consommation énergétique des bâtiments, un objectif majeur pour réduire l’empreinte environnementale du parc immobilier français. Conclusion La réforme du DPE et l’extension de la certification pour l’audit énergétique représentent une avancée significative dans le domaine du diagnostic immobilier. En imposant une formation de quinze jours et des évaluations théoriques et pratiques exigeantes, les autorités réglementaires s’assurent de la montée en compétences des diagnostiqueurs. Si l’obtention de cette certification présente des défis notables, notamment en termes d’investissement en temps et en ressources, l’exemple des trois opérateurs d’ABC Diagnostic démontre qu’avec de la rigueur et une organisation adéquate, il est possible de répondre efficacement aux nouvelles exigences. Ce dispositif, en garantissant des audits énergétiques plus précis, joue un rôle crucial dans la transition énergétique et dans la valorisation du parc immobilier français, tout en renforçant la confiance des propriétaires dans les diagnostics réalisés.